« Il est facile de critiquer lorsque l’on ne fait rien », « c’est ceux qui en font le moins qui critiquent le plus », « la critique est facile mais l’art est difficile »….
Tant de répliques populaires vantent les mérites de la critique, ou la condamnent. Tant de personnes, de journaux, de média la rejettent, la formulent ou la relaient. Et pourtant, la légitimité de la critique reste un débat de fond sur lequel chacun a sa propre idée, et en fait le plus souvent partager les autres.
Partout l’on entend « qui est-il pour dire cela ? », « qu’est-ce qu’il y connait à l’art celui la ? », « qu’il les garde pour lui ses remarques ! », et pourtant laquelle de ces personnes pourrait prétendre ne jamais s’adonner à la critique ?
Tantôt experte, tantôt spontanée, parfois méchante souvent rapide, la critique est partout. La démocratie est son terrain de jeu, la liberté d’expression sa raison d’être. Son nouveau mode de diffusion, internet, en a donné l’accès à tous et non plus aux seuls medias traditionnels qui souvent sont devenus l’étendard du pouvoir ou son garde-fou.
Tant de répliques populaires vantent les mérites de la critique, ou la condamnent. Tant de personnes, de journaux, de média la rejettent, la formulent ou la relaient. Et pourtant, la légitimité de la critique reste un débat de fond sur lequel chacun a sa propre idée, et en fait le plus souvent partager les autres.
Partout l’on entend « qui est-il pour dire cela ? », « qu’est-ce qu’il y connait à l’art celui la ? », « qu’il les garde pour lui ses remarques ! », et pourtant laquelle de ces personnes pourrait prétendre ne jamais s’adonner à la critique ?
Tantôt experte, tantôt spontanée, parfois méchante souvent rapide, la critique est partout. La démocratie est son terrain de jeu, la liberté d’expression sa raison d’être. Son nouveau mode de diffusion, internet, en a donné l’accès à tous et non plus aux seuls medias traditionnels qui souvent sont devenus l’étendard du pouvoir ou son garde-fou.
A l’heure où fleurissent, partout sur la toile, ces nouveaux blogs qui relaient l’actu, la commentent et l’analysent, il était grand temps pour nous d’investir cette Agora moderne.
Bien sur nous ne sommes pas experts, il est certes raisonnable de considérer nos points de vue comme très personnels, et nous n’obligerons personne à nous lire ou nous apporter un quelconque crédit. Mais ne serait-ce pas là le paradigme de ce qui est appelé République (« la chose publique ») que de pouvoir s’exprimer sans réprimandes sur ce qui fait le quotidien de tout un chacun ?
Ce blog se voudra ainsi, à petite échelle, un espace libre de la critique, qu’elle soit constructive ou non, experte ou non, l’essentiel étant que chacun puisse s’exprimer sans honte sur les sujets qu’il souhaite. La finalité étant, et nous ne serons pas très originaux en ce sens, que l’actualité appelle au débat d’idées et que chacun apprenne de l’autre, qu’il lui soit semblable ou profondément différent.
Vous aurez, je l’espère, apprécié l’habileté (relative) avec laquelle nous avons choisi le titre de ce blog, et ce pour deux raisons. D’une part, l’objectif est, je le répète, que chacun puisse sans angoisses afficher clairement son point de vue, qu’il soit amateur ou professionnel. Le second point est déjà plus personnel, et appelle déjà au débat, ce fameux débat de la légitime critique. Y a-t-il une critique légitime ? La légitimité porte-t-elle sur la personne, le sujet, le support ? Peut-on parler et s’exprimer sur tout ? Je laisserai de côté pour le moment cette dernière question, en espérant susciter quelques réactions. Notons au passage que, et vous l’aurez certainement deviné, aucun des commentaires postés sur ce blog ne seront censurés, esprits sensibles s’abstenir… Ce second point, donc, qui nous renvoie implacablement l’image de celui qui, allongé dans son canapé, le paquet de chips et la télécommande à portée de main, ne cesse de critiquer, de pester sur le monde qui l’entoure, sur les responsables politiques, sur les décisions prises en haut lieu (toute allusion à un certain parti d’opposition français serait totalement fortuite…), et ce de façon totalement décomplexé. Nous encourageons cette attitude, tout comme nous nous réservons le droit, et parfois le devoir, de la dénoncer, de la critiquer…
Actu (alités), politique, littérature, économie, art, sport, jeux (mais pas trop mon cher choubi…), sexe (idem), il n’y a pas de limite à ce blog comme il n’y pas de limite à l’esprit de l’homme, aussi amateur que nous fusse-t-il.
S’il est vrai que l’oisiveté invite à la critique et donc au « bloggage » (à ne pas faire rimer avec blocage), il n’en est pas moins vrai qu’aussi constructive qu’elle soit, cette paresse continuelle ne nourrit pas son homme. Il en va de la vie comme de la critique elle-même, elle doit être nourrie pour exister, et même si chacun de nous rêve d’un quotidien sans boulot (et sans métro ce qui, soit dit en passant, ne légitime en aucun cas la grève générale…), le réveil nous rappelle trop souvent à la dure réalité : à moins d’être journaliste, la production d’articles n’est pas rémunératrice, et ce malgré tout le plaisir qu’elle procure. Vous nous pardonnerez ainsi la fréquence irrégulière des mises à jour de ce blog.
Rome ne s’est pas faite en un jour, il en sera de même de notre nouvelle aire de repos, et nous comptons sur vos conseils (et vos critiques !) pour nous faire progresser.
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne actu (alité de préférence), et que votre désir de critique surpasse votre indifférence. Je terminerais en cédant ma plume (je sais…) à celui qui, tellement célèbre qu’il n’a eu besoin de signer sa prose, a formulé cette phrase.
« Admire la personne qui te critique, car prisonnière de sa propre jalousie elle ne fait que t’admirer »
Longue vie à ce blog.
Scarf.
Et bien voilà, j'aime bien ce petit texte Scarf.
RépondreSupprimerTu commences déjà à tacler (bon ça reste du taclage très gentil tu me diras mais quand même, j'aime bien...).
Sinon, faudra que tu me dises pourquoi scarf?
Et je vois pas pourquoi tu fais référence à moi quand tu parles de jeu et de sexe?
Bisou et longue vie à notre blog.